Alors que la ville de Lyon s’apprête, comme chaque années, à s’enluminer de tous les côtés lors de la grande mascarade touristique de cette « Fête des Lumières » qui n’a plus de fête que le nom, cet article est l’occasion de s’interroger sur la disparition historique des anciennes fêtes populaires et leur remplacement par les spectacles actuels, réglés par les impératifs politiques et économiques de la politique événementielle des grandes villes. Publié en deux parties dans les n°1 (juin 2010) et n°2 (septembre 2011) de la revue/fanzine Internationale Utopiste, le but de l'article ci-dessous est de démontrer que l’élimination de ces fêtes (ou leur dégradation) par le pouvoir témoigne d’une évolution générale de la société et des mentalités. Economie bourgeoise contre dépense improductive des festivités, développement de la « valeur travail », développement de l’Etat centralisé, transformation et destruction des anciens quartiers populaires et émergence d’une société consumériste individualiste : tels sont les principaux éléments mis en avant pour expliquer ce long processus historique.
L'article (format pdf) :
1ère partie (Internationale Utopiste n°1)
2ème partie (Internationale Utopiste n°2)